Imprimer

1 français sur 5 sous tranquillisant ! - Le Monde

Selon l'Afssaps -  l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé - 20% d'entre nous "consomme chaque année au moins une benzodiazépine ou une molécule apparentée" que ce soit des anxiolytiques (50% de la consommation) ou des hypnotiques (37%), il y a donc apparemment très peu de chances d'échapper aux Xanax, Lexomil, Temesta, Lysanxia, Rohypnol, Noctamide, Stilnox ou Imovane...

Entre 2006 et mi-2011, plus de 25 millions de français (60% étant des femmes) en ont consommé ! Certes, la consommation des anxiolytiques diminue globalement (- 1,8 % par an depuis 2002), tandis que celle des hypnotiques (somnifères) est stable, mais elle reste élevée. En Europe nous ne sommes devancés que par les Portugais en matière d'anxiolytiques et par les Suédois pour ce qui est des hypnotiques - Taux de chômage au Portugal 12.6%, nombre de jours de soleil/an à Stockholm: 78.

Pourtant ces produits ne sont pas anodins et comportent des risques et des effets négatifs pointe l'Afssaps, Car si ces traitements sont indispensables  pour de nombreux patients, indique l'Afssaps, ils peuvent entraîner des troubles de la mémoire et du comportement, une altération de l'état de conscience et des fonctions psychomotrices. Des effets qui sont accrus chez le sujet âgé. "Cinq études montrent qu'un usage prolongé chez les sujets âgés peut favoriser la survenue de démences de type maladie d'Alzheimer."

D'autre part, "l'usage de benzodiazépines expose à un risque de dépendance psychique et physique qui s'accompagne d'un syndrome de sevrage à l'arrêt du traitement", souligne encore l'agence du médicament.

D’autres risques sociaux et d’ordre public : il existe une utilisation problématique des benzodiazépines avec un usage abusif chez les toxicomanes. Par ailleurs, ces médicaments peuvent être administrés à l'insu d'une personne ou sous la menace à des fins de viol, de vol... En outre, l'usage de cette classe de molécule accroît les risques d'accident de la route.

La durée d'utilisation préoccupe également les autorités sanitaires : 52 % des sujets prennent des anxiolytiques ou des hypnotiques plus de deux ans,  avec ou sans interruption de traitement. Or, la durée de traitement est, selon les recommandations, limitée, à douze semaines pour les anxiolytiques et à quatre semaines pour les hypnotiques.

De plus, le traitement par benzodiazépines est dans 21,1 % des cas associé à un antidépresseur. Et 21 % des patients ont eu au moins une fois un traitement avec plusieurs benzodiazépines en même temps.

Dans ce contexte, l'Afssaps propose des mesures pour limiter la consommation et favoriser leur bon usage : Une ordonnance sécurisée est notamment obligatoire pour certaines benzodiazépines, comme c'est le cas pour les stupéfiants.

Une autre piste consiste à diminuer la taille des boîtes de ces médicaments, afin de réduire le risque d'abus. Des messages clairs doivent être adressés aux professionnels de santé : bien évaluer la première prescription, limiter les posologies, la durée du traitement et réévaluer régulièrement sa pertinence, ne pas associer plusieurs benzodiazépines.

Enfin, selon l'Afssaps, "les thérapeutiques non médicamenteuses doivent également être prises en compte".

Pas de commentaires à ajouter je crois à ce constat assez horrifiant. Je vous avoue à la fois ne pas être surprise de ces informations alarmantes, et à la fois inquiète, profondément.

Mais je nourris beaucoup d’espoir et rassurons-nous : face à ces géants de l’industrie pharmaceutique qui ont « tout intérêt économique » à nous mater et nous posséder en nous rendant dépendants de leurs produits toxiques, un mouvement se lève, « tranquillement » si j’ose dire ; pacifiquement, à son rythme.

La psychothérapie sous différentes formes, les médecines douces et naturelles, l’ostéopathie, la kinésiologie ou la réflexologie, la méditation… sont autant de solutions qui s’offrent à nous et se développent pour enfin traiter les origines de nos maux et apprendre au corps et à l’esprit à s’adapter en autonomie, au lieu de stopper mécaniquement et artificiellement des symptômes - c’est-à-dire seulement des conséquences - en ne s’intéressant qu’au « sommet de l’iceberg ».

Soyez-en sûr, si l’on s’intéresse à nos troubles avérés sous le seul angle pragmatique et scientifique, le corps, tel un barrage métaphorique ne fera que céder en successives micro fissures colmatées l’une après l’autre autant que possible… avant d’exploser littéralement sous la pression de l’énergie bloquée.

Quelle que soit l’approche qui VOUS convient et vous apporte des bienfaits personnellement, en fonction de ce que VOUS ETES et de VOS BESOINS propres, je vous invite à vous donner la chance d’être votre propre source de guérison, accompagné de professionnels qualifiés.

A bientôt !